Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Art'n'Blog

Newsletter
Archives
9 octobre 2008

Difficile d'avoir un avis...

Il y a deux réactions à la lecture de ce roman, l'une positive, pour la compréhension des criminels de guerre nazis, l'autre négative, une réaction allergique à la pensée national-socialiste...

"Les Bienveillantes", de Jonathan Littell.

Cet imposant roman raconte l'intime du docteur Aue, officier SS  travaillant à l'extermination de masse (durant donc la Seconde Guerre Mondiale.) puis l'évolution jusqu'à son poste auprès du "Reischfürher".

On avance continuellement dans l'antagonisme, entre l'envie de connaître, et le dégoût profond des évènements (méthodes des premières tueries, description de la vie en camps de concentration, pensées et philosophies nazies...)
L'auteur est très bien documenté, l'évolution du roman prend à part Himmler, Speer, ou Hitler lui-même (vu en rabbin, détail tragi-comique glauque), ou d'autres dignitaires haut-gradés du régime. De même, la compréhension de la hiérarchie est assez compliquée, mais véridique. Les évènements décrits aussi, les bombardements, les restrictions, la guerre en Allemagne, à Stalingrad, en Pologne, en camps, en hôpitaux...

Je me suis demandée continuellement si l'auteur n'avait pas goût à la pensée nazie... Le personnage somatise apparemment, mais reste laconique au souvenir des massacres, sans compter sur de longues tirades de doctrines nazies, où l'on tente de nous expliquer l'idéal et le bien-fondé du régime national-socialiste, et que l'inhumain reste tout de même très humain... (Bon... Mais là on est dans la vraie philosophie!!)

Bref, pour toujours garder en tête ce qu'a été la Seconde Guerre Mondiale, j'ai regardé "Nuit et Brouillard" (>>> et >>> ), lu les extraits du procès de Nuremberg, et le témoignage de Marie-Claude VAILLANT-COUTURIER (>>> et  >>>), puis les critiques d'autres lecteurs (>>>).

En revanche, toutes les descriptions des ses sexualités, l'inceste,  la pornographie, ou le parricide, sont insipides et inutiles dans ce type de récit, ou alors peut-être mieux écrites? (Remarque, il a bien fallut placer le personnage dans un contexte...)

Enfin, je vous conseille Wikipédia (>>>) et la lecture des critiques positives et négatives, ainsi que le résumé complet du pavé pour vous décider à le lire.

Mais je ne comprends pas le prix Goncourt, ni le Grand Prix du roman de l'Académie Française....................

Publicité
31 août 2008

Petit passage coup de vent...!

Je passe juste, vite fait, pour vous donner le lien pour aller écouter
Cirkus
un peu du reggae, un peu du Massive Attaque, un peu électro,
un peu très sympa!
C'est par là!
>>>

27 août 2008

Parce que j'adore ces mots

26 juillet 2008

La vie, la mort, la pizza... (part two)

Martin

Si elle n'avait pas essayé de me tuer, je serais mort, c'est sûr. Mais nous avons tous l'instinct de conservation n'est-ce-pas? Même si, au moment où il se déclenche, nous sommes en train d'essayer de nous supprimer. (...)
    "Je vous connais, a-t-elle dit. (...) A la télévision.
    - Ah! Bon Dieu. J'étais sur le point de me foutre en l'air mais ce n'est pas grave, on a toujours le temps de signer un autographe. Vous avez un stylo? Un bout de papier? (...) Mais d'abord, qu'est-ce-que vous
fabriquez ici?
    - J'étais... Je m'apprêtais à sauter moi aussi. Je voulais vous emprunter l'escabeau."
Dans le fond, tout est une question d'échelles. (...)
    " Je vous en prie.
    - Je vais attendre que... Enfin, je vais attendre.
    - Vous comptez rester plantée là, à me regarder?
    - Non, bien sûr que non. Vous voulez être tranquille j'imagine.
    - Vous imaginez bien.
    - Je vais aller là-bas. (Elle a indiqué l'autre extrémité du toit.)
    - Je vous crierai un petit coucou à la descente."
J'ai ri, tout seul.
(...)

Extrait de "Vous descendez?" de Nick Hornby.

21 juillet 2008

Petit lien rapide, un peu électro, petit lien

Petit lien rapide, un peu électro, petit lien sympa, un peu jazz...

New-DJ

Publicité
15 juillet 2008

L'art des faits divers...

(...)    "  "Bon Dieu! Tu peux pas me laisser me concentrer?
- Pas besoin de le lire cinquante fois."
Il se référait à un article en première page du Kansas City Star du 17 novembre. L'article dont le titre disait: PEU D'INDICES DANS LE QUADRUPLE ASSASSINAT, faisait suite aux premières nouvelles des meurtres publiées la veilles; il se terminait par un paragraphe récapitulatif:

" Les enquêteurs sont à la recherche d'un ou de tueurs dont l'habileté est évidente si son (ou leur) mobile ne l'est pas. Car ce tueur ou tueurs ont soigneusement coupé les fils téléphoniques des deux appareils de la maison. Lié et bâillonné leurs victimes expertement, sans trace de lutte avec l'une d'entre elles. N'ont rien dérangé dans la maison, n'ont laissé aucun indice qu'ils avaient cherché quelque chose, à l'exception peut-être du porte-billets (de Clutter). Ont tué quatre personnes dans différentes parties de la maison, ramassant calmement les douilles utilisées. Sont arrivés dans la maison et l'ont quittée probablement avec l'arme du crime; sans être vus. Ont agi sans motif, si l'on rejette une tentative de cambriolage manquée, ce que les enquêteurs sont enclins à faire."  (...)
Sirotant sa root beer corsée d'aspirine, il continua: "De toute façon, je n'en crois rien. Toi non plus. Avoue, Dick. Sois honnête. Tu ne crois pas à cette histoire d'absence d'indices?" (...)
"Ecoute. Si ces cow-boys pouvaient établir le moindre rapport, on aurait déjà entendu des bruits de sabots à cent miles d'ici."   (...)"

Extrait de  "De sang froid" de Truman Capote.

8 juillet 2008

Asakie.com

marc_lopez_da_cunha_9marc_lopez_da_cunha_21    

Marc
Da
Cunha
Lopes

Son site

182334551_c98a47c447_mEt l'album sur votre gauche...
<<<

3 juillet 2008

Trop peu connu...

Voici le vrai créateur de "Cocaïne" (la chanson!) . Il est vieux, il a toujours vécu pour sa musique, et pas pour ce que cela pouvait lui rapporter. Même Eric Clapton ou Phil Collins se sont inspirés de lui...
Vous trouverez que vous connaissez les airs... Ce sont les siens, ils sortent de lui, et d'autres les ont utilisés...
Voici le (plus que) très bon
J.J.Cale. (Prononcer "DjiDjiKole!!!)

29 juin 2008

La vie, la mort, la pizza... (part one)

Jess
(...)  "Je ne te connais pas. Tout ce que je sais, c'est que tu es en train de lire ça. Je ne sais pas si tu es contente; si tu es jeune. J'espère en un sens que tu es jeune et triste. Si tu es vieille et heureuse, j'imagine que tu vas faire un sourire en coin en m'entendant dire: " Il m'a brisé le coeur." Tu te souviendras d'un garçon qui t'a brisé le coeur et dans ton for intérieur tu te diras: oh! oui, je me souviens de ce que ça fait. Sauf que tu peux pas, espèce de vieille bique. Oh! possible que tu te rappelles une sorte de tristesse agréable. Tu te revois peut-être en train d'écouter de la musique en mangeant du chocolat dans ta chambre, ou en train de marcher sur les quais toute seule, emmitouflée dans un gros manteau, te sentant solitaire et courageuse.
Mais est-ce que tu te rappelles qu'à chaque bouchée tu avais l'impression de croquer dans ton propre estomac? Tu te souviens de ce vin rouge qui remontait pour finir en éclaboussures dans la cuvette des toilettes? Tu te souviens d'avoir rêvé chaque nuit que vous étiez encore ensembles, qu'il te parlait gentiment et te caressait, si bien que chaque matin au réveil, il fallait tout rependre à zéro? Tu te rappelles avoir gravé les initiales de ce mec sur ton bras avec un couteau de cuisine? Tu te rappelles avoir été trop près du bord, sur le quai du métro? Non? Alors boucle-la. Ton petit sourire en coin, tu peux te le carrer dans ton gros cul tout flasque, la vioque. (...) "

Extrait de "Vous descendez?" de Nick Hornby.

22 juin 2008

Et tout de suite, un peu de culture...

     "Paul Day se lance dans l'exploration systématique du thème du paysage urbain en relief. Sa compréhension de la perspective lui permet d'orienter ou de désorienter le 13regard et d'amener l'image vers le spectateur afin qu'il puisse se sentir acteur. Paul Day développe l'idée de déformation de l'espace afin d'évoquer des sensations telles claustrophobie dans le métro ou étourdissements en haut d'un bâtiment. Il cherche à créer des sculptures qui quittent le monde de l'objet pour rejoindre celui de l'image-tableaux. Celles-ci représentent de petits mondes en miniature qu'il met en scène et qu'il éclaire avec le souci de recréer le drame - un autre monde qui ressemble au nôtre et disparaît dès que la source de lumière s'éteint. (...)10
   
Dès 1992, Paul Day s'installe en France - en Bourgogne - et y développe la pratique de la terre cuite. Utilisant au mieux les ressources et la sensualité de ce matériau - matière, grain, couleur - il régénère un genre tombé en désuétude - le bas-relief - dans lequel il inscrit d'emblée sa vision des environnements architecturaux et urbains qui le captivent : non pas pour les reproduire mais bien pour réinterpréter la dynamique de leurs composantes spatiales et lumineuses. Il appréhende les lieux avec une complicité proche d'un concept fondateur du cubisme : l'artiste représente non pas ce qu'il voit mais plutôt ce qu'il connaît, ce qu'il sait et ce qu'il ressent. Mais Paul Day détourne cette stratégie moderniste de sa vocation initiale - une démarche tendant vers l'abstraction - en faveur d'un registre de figuration interprétative. Il réinvente le lieu qu'il a choisi d'interpréter en sublimant ses spécificités. Pour ce faire il recompose l'ordonnance des pleins et des vides : il déjoue les règles mécaniques de la perspective géométrique héritées de la Renaissance pour y substituer, avec une déconcertante aisance et une troublante efficacité, celles d'une perspective affective qui confère à l'oeuvre l'empreinte subtile de sa perception multisensorielle. (...) 5
     En fait, l'artiste devient architecte : il n'est pas témoin du lieu, il s'en accapare, il le recompose, le restructure, il le soumet à sa perception pour finalement mieux en évoquer l'esprit et la logique, le sensualité ou la puissance, la polyvalence de ses significations. Dès lors il invente, parfois aussi, son propre registre d'architectures et de lieux imaginaires. (...)"

(Extrait de la présentation de l'artiste - qui en parle largement mieux que moi! - sur ce lien. Et sérieux, j'ai vu ses sculptures, c'est scotchant!
J'ajoute un album, là, sur votre gauche!)




Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité